Description:
Sous le titre « Comment choisir la meilleure couverture lestée pour l’autisme », l’article de blogue de l’annonceur, qui figure sur son site Web. contient diverses allégations santé au sujet des couvertures lestées, dont notamment celles-ci : offre une solution de rechange sans ordonnance aux problèmes de sommeil; fournit une stimulation par des pressions profondes exercées sur le corps [ce que les ergothérapeutes utilisent depuis plusieurs décennies pour traiter les troubles du spectre de l’autisme]; procure un effet calmant à une personne qui souffre d’un déficit d’attention avec hyperactivité; peut aider les problèmes de sommeil liés au spectre de l’autisme, et réduit/soulage l’anxiété.
Plainte:
Le plaignant allègue que le blogue contient des allégations fausses concernant l’efficacité des couvertures lestées quant à l’anxiété, à l’autisme et au TDAH.
Réponse de l’annonceur:
Bien que les Normes de la publicité aient demandé une réponse de la part de l’annonceur, ce dernier n’a pas répondu au Conseil.
Décision:
En l’absence d’une réponse de la part de l’annonceur et selon la diligence appropriée qu’il a exercée au besoin, le Conseil a discuté longuement de l’information dont il disposait. Selon lui, les études publiées révèlent que le recours aux couvertures lestées pour les troubles du sommeil chez les personnes souffrant d’autisme demeure expérimental; il faut donc user de prudence lorsqu’on s’appuie sur ce type d’intervention car il existe de multiples raisons et facteurs contributifs aux troubles du sommeil.
Nonobstant ce qui précède, le Conseil a noté qu’un langage catégorique était utilisé dans bon nombre des allégations contenues dans le blogue quant aux bienfaits de ces couvertures lestées, comme « PERMETTRA de s’endormir plus facilement » et « APPAISERA le système nerveux ». Il est mentionné dans le blogue que « les allégations concernant leur succès ne sont pas sans fondement et reposent sur plusieurs rapports de recherche disponibles en ligne ». Mais malgré cela, un membre du Conseil a fait remarquer que le blogue ne comportait aucun hyperlien qui renvoie à aucun de ces rapports, ce qui laisse croire que l’annonceur n’en dispose pas ou que ces rapports n’existent pas, car normalement ces hyperliens permettent de soutenir les allégations faites.
Dans les faits, plusieurs hyperliens fournis tout au long du blogue semblent renvoyer au site Web de l’annonceur, y compris à ses autres blogues, ce qui, selon le Conseil, indique que l’annonceur n’a pas effectué les recherches appropriées et/ou qu’il n’existe pas de tiers ou de soutien externe pour étayer les allégations faites tout au long du blogue.
Par conséquent, une majorité des membres du Conseil ont estimé que la publicité comportait des allégations inexactes, mensongères ou autrement trompeuses qui contreviennent à l’article 1(a) du Code. Qui plus est, le Conseil a déterminé à l’unanimité que des preuves concluantes et fiables pour étayer les allégations faites n’ont pas été fournies, ce qui donne lieu à une violation de l’article 1(e) du Code.
Infraction:
Articles 1(a) et 1(e)
