Description:
Une influenceuse publie une vidéo sur sa plateforme de média social, dans laquelle elle fait la promotion du produit de soin pour les cheveux qu’elle utilise et explique les raisons pour lesquelles elle aime ce produit.
Dans la légende qui accompagne la vidéo, l’influenceuse identifie la marque à l’aide du symbole « @ » et du mot-clic #Partenairedelamarque [qui renvoie au nom précis de la marque]. La vidéo ne comporte aucune divulgation de lien matériel.
Plainte:
Le plaignant allègue que la publicité est trompeuse parce qu’elle n’inclut pas la divulgation requise qui informe le public que l’influenceuse a un lien matériel avec la marque.
Réponse de l’annonceur:
Dans sa réponse au Conseil, la marque a confirmé qu’il existait bel et bien un lien matériel entre elle et l’influenceuse sous forme d’un partenariat rémunéré.
Décision:
Le Conseil a apprécié la réponse de l‘annonceur et a examiné la plainte conjointement avec les arguments de ce dernier.
Le Conseil a jugé à l’unanimité que la publicité contrevenait à l’article 1(b) du Code parce que le lien matériel entre l’influenceuse et la marque n’a pas été divulgué dans la vidéo même, ce qui, selon lui, a semé le doute dans l’esprit des spectateurs quant à la présence ou non d’un lien matériel avec la marque. Cette omission a fait en sorte que la publicité est mensongère. Qui plus est, la Ligne directrice d’interprétation 5 – Témoignages, appuis et critiques du Code stipule clairement que lorsqu’un lien important existe entre l’influenceur et la marque, le fait qu’il existe et sa nature doivent être divulgués de façon claire et bien visible, à proximité immédiate de la représentation portant sur le produit ou sur le service. Dans ce cas-ci, parce que la vidéo ne comportait aucune divulgation à cet effet, il y a eu violation de l’article 7 du Code.
Infraction:
Articles 1(b) et 7